En troupeau, la vie sociale du cheval est hiérarchisée.
C’est à dire qu’il y a des chevaux qui dominent et des chevaux qui sont dominés.
Le cheval dominant est le leader d’un groupe, que les dominés respectent et à qui ils font confiance.
Faites vous-même cette expérience pour voir qui domine dans un pré: déposez une ration de nourriture ou friandises et observez.
Le cheval dominant va écarter les dominés pour prendre la place. Il n’utilise pas forcément la violence, mais le langage du corps: souvent une encolure basse, les oreilles couchées, des yeux menaçants, parfois prêt à mordre.
C’est avec ce langage du corps que le leader fait bouger les dominés, et qu’il les écarte. Il contrôle leurs mouvements et ceci est un point fondamental de l’éducation du cheval.
C’est dans ce cadre que rentre en jeux l’apprentissage de la cession aux pressions (physiques ou à distance), ou sensibilisation.
Les dominés acceptent cette situation, acceptent que leur congénère dominant soit le leader: ils vont le respecter, lui faire confiance et s’en remettre à lui pour leur sécurité.
La maîtrise du cheval nécessite donc de jouer ce rôle de leader – pour obtenir la confiance et le respect du cheval – en contrôlant ses mouvements, sans moyen coercitif ou douloureux pour lui.
La présence mentale et physique, la gestuelle, la maîtrise de vos émotions et la confiance en vous vous le permettent.
Vous n’êtes pas forcément encore leader au yeux de votre cheval, mais çà s’apprend, ça se travaille et vous pouvez développer ce leadership.
Bien amicalement,
Bernard Lamonnier
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