* Le cheval est un animal de proie
Le cheval est d’une nature craintive et peut facilement s’effrayer.
Il doit sa survie au cours des siècles à son principal moyen de défense qui est la fuite.
Il a toujours dans sa tête l’idée suivante « Va-t-il me tuer ? Va-t-il me manger ? Va-t-il me faire mal ? » et personne n’a encore réussi à lui prouver qu’il ne risquait plus grand chose aujourd’hui, c’est ancré en lui.
* Doté de sens très performants
La nature l’a doté d’un système de perception beaucoup plus élaboré que le nôtre.
Que ce soit l’audition, la vue, le toucher, l’odorat, le goût, il est plus fort que nous et sait percevoir bien des stimulis que nous n’entendons pas ou ne voyons pas.
Nous avons néanmoins un avantage concernant la vision: nous disposons d’une vision binoculaire stéréoscopique, qui nous permet de « faire le point » sur un objet proche ou lointain, et nous percevons bien les couleurs.
Le cheval lui a les yeux sur les côtés et ne sait pas bien apprécier les distances.
Il distingue mal les couleurs et il semble qu’il perçoit plutôt le blanc et le noir.
Ses yeux étant placés de chaque côté, il y a un angle mort (il ne voit pas) juste devant et derrière lui, mais sa tête et son encolure sont heureusement très mobiles.
Malgré cette différence de vision, le cheval est hyper sensible, sait détecter et percevoir son environnement de façon subtile.
Au moindre stimuli classé par lui comme danger, il détale.
* C’est un sprinter très réactif
Le cheval a donc pu survivre au cours des siècles en fuyant ses prédateurs, et il faut dire qu’il est physiologiquement taillé pour cela, avec des muscles courts à contraction très rapide.
Le cheval est l’animal domestique qui a le temps de réaction le plus court.
Quand il détecte un danger – réel ou imaginaire – il peut fuir en un instant au grand galop !
Nous verrons dans le prochain message, les conséquences sur l’éducation du cheval.
Bien amicalement,
Bernard Lamonnier
